Ottawa, 17 septembre 2020 — Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) est à la tête d’un vaste projet collaboratif visant à actualiser les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada d’ici mars 2022.

Ce projet de 20 mois auquel participeront de grands experts scientifiques, des chercheurs, des spécialistes de la mobilisation des connaissances et des représentants des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux et d’organisations nationales, sera piloté par le CCDUS et bénéficiera d’un soutien financier de Santé Canada.

Les premières directives canadiennes ont été rendues publiques en novembre 2011 pour aider les Canadiens à prendre des décisions éclairées par rapport à leur consommation d’alcool. Le travail fait permettra d’actualiser les directives pour qu’elles reflètent les plus récentes données probantes et tiennent compte des besoins propres à certains groupes qui risquent particulièrement de subir des méfaits liés à l’alcool, comme les jeunes, les femmes, les aînés et les personnes souffrant de maladies chroniques.

La ministre fédérale de la Santé, Patty Hajdu, a assisté à la première réunion du projet ce jeudi.

Rita Notarandrea, première dirigeante du CCDUS : « Le CCDUS est heureux de piloter ce projet visant à actualiser les Directives de consommation d’alcool à faible risque du Canada d’ici mars 2022. Nous remercions la ministre Hajdu et Santé Canada de financer cet important projet et d’en avoir confié la réalisation au CCDUS.

« Les directives actuelles sont un outil essentiel qui aide les Canadiens à évaluer leur consommation d’alcool et à prendre des décisions éclairées à ce sujet. Depuis leur création en 2011, il y a eu une importante évolution des données probantes sur les effets de l’alcool sur la santé et sur son rôle contributif aux méfaits sociaux. Les nouvelles directives tiendront compte des plus récentes données disponibles et placeront le Canada à la fine pointe de la recherche.

« Ces directives révisées pourraient aider à établir un corpus de connaissances utiles pour l’élaboration de politiques et la sensibilisation du public, mais seront surtout un outil pratique pour la population canadienne », a-t-elle conclu.

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