Les personnes ayant le TSAF, jeunes comme adultes, sont vulnérables et surreprésentées dans le système de justice. Selon la John Howard Society of Ontario (2010), les jeunes ayant un TSAF sont 19 fois plus susceptibles d’être incarcérés que les autres jeunes et 60 % des personnes de plus de 12 ans vivant avec le TSAF ont été accusées ou reconnues coupables d’un crime.

Dépendamment de l’endroit où se situe une personne ayant le TSAF sur le spectre, elle peut avoir de la difficulté à se contrôler, des problèmes de mémoire ou faire preuve d’un mauvais jugement. Elles ont besoin d’aide pour rester en sécurité et éviter les ennuis. Ces problèmes peuvent les amener à adopter des comportements à risque, à être facilement convaincues de faire des choses illégales, à assumer le blâme pour d’autres ou à être les victimes d’actes criminels. Votre enfant aura peut-être besoin que vous soyez sa personne de confiance pour l’aider à prendre de bonnes décisions et à comprendre les conséquences de ses actes.

Si votre enfant a des démêlés avec la police et la justice à cause d’un comportement criminel, essayez de rester calme et obtenez du soutien et des conseils. S’il y a un groupe de soutien TSAF dans votre région, demandez-leur de vous aider et de vous fournir de l’information. Dans la plupart des cas, l’enfant ne comprendra pas ce qui se passe et pourquoi elle ou il a des ennuis. Votre calme et votre aide seront d’un grand soutien pour votre enfant.

Il peut être utile de créer un livret qui explique les besoins uniques de votre enfant aux policiers, avocats, juges et personnel correctionnel. Dans certains cas, c’est essentiel pour que votre enfant reçoive le traitement approprié à tous les échelons. Vous pouvez aussi réclamer que l’on considère des mesures différentes au lieu d’une poursuite judiciaire. Parmi ces mesures, on compte le dédommagement supervisé, les lettres d’excuses aux personnes lésées et le retour des articles volés.